-Matoi-

Citation :: -Matoi-

J'étais allongée dans l'herbe, un léger rayon de soleil illuminait mon visage ainsi que les deux mèches blondes le parcourant, les oiseaux chantaient autour de moi comme à leurs habitudes et cette éternelle question dans ma tête, « Que faire de ma vie ? », je n’avais personne autour de moi. Mon regard se fixait sur cet unique nuage au milieu de ce ciel bleu, il était comme moi, ne sachant où aller, tout seul, perdu. J’étais à la recherche de quelque chose, quelque chose qui me captiverais, quelque chose qui me donnerais envi de donner tout mon être… Mais quoi ? Après avoir passé 3h à réfléchir à cette question si obsédante je décidai d’aller dans le bar du coin, au moins quand je buvais, j’oublier tout et j’oubliais surtout que je n’avais rien a oublier ! J’entra dans le bar, m’assis et demanda mon éternelle vodka fruit rouge, peu de temps après, toute une horde d’hommes habillés en tenue militaire vinrent prendre place dans le bar, le bar était complet, on les entendaient raconter leurs exploits de la journée, leurs dernières nuits en compagnie de créatures aux atouts ravageur, certains étaient près du juxebox. Après quelques instants, je repris mes esprits et vit que mon verre était vide. Je me levai alors et attendis mon tour au bar pour mon deuxième verre. Au bout de 15 minutes je perdais patience, il n’y avait jamais eu autant de monde, mais quand même ! Quand mon tour vint enfin, un de ses hommes me passa devant ! Alors là, ça en était de trop !! Je m’approcha, l’attrapa par l’uniforme et le retourna, essaya de le soulever mais impossible il ne bougea pas de 1 mm. Il avait une cigarette qui pendait au coin de la bouche, assez grand, un regard froid qui me glaça sur place, mais pourtant il avait du charme ! Deux autres hommes apparurent instantanément derrières moi et dirent à l’homme que j’empoignais :
_ « tout va bien colonel ? »
_ « Evidemment »
Il me regarda avec un petit air enjoué limite insolant qui me déstabilisa. J’airais aimé lui en coller une mais pourtant j’en était incapable ! Je le relâcha et repartit m’asseoir, tant pis pour ma deuxième vodka je comptais bien attendre qu’il se casse tous d’ici !! Au bout de 30 minutes, ils étaient toujours la, mais personne au comptoir, je me décida alors à me lever pour mon deuxième verre, après tout je n’allais pas me priver pour une bande d’abruti fini en uniforme ! Je commanda ma boisson et la je vis que toute la compagnie était sur le point de sortir ! Je retourna alors m’asseoir tranquillement dans le bar qui tout d’un coup se retrouva baignés par la musique calme du juxebox. Je lâcha alors mon verre et couru, couru, encore et encore jusqu’à ce que je les vis, et la j’aperçu la démarche du colonel de tout ces hommes, je l’interpella :
_« Colonel ? »
Il se retourna et me regarda sans sortir le moindre mot
_ « Je viens avec vous ! »
_ « Tu sais recoudre des pantalons ? Faire des bandages ? »
_ « bien sur »
_« Alors tu sauras recoudre la peau puis la bander, Bienvenue dans la Compagnie noire »