Un mercenaire se fait mettre la corde au cou.

Citation :: - H : QG1 sans camouflage, il est fou xasalja...
- N : Mais tellement mignon.
- H : Nanouk tais-toi ! Bon, je vais contacter le Maréchal... Euh... C'est qui le Maréchal de l'Alliance?
- N : Hahaha... Essaye Guigui, je sais qu'il a un poste important.
- N : Mouais... Je n'ai rien à perdre à le contacter de toutes façons.

Haya commença à joindre Guigui. Après quelques SAC envoyés et reçus, Haya se retourne vers Nanouk, un demi sourire aux lèvres.

- H : Ce n’est pas le Maréchal de l’Alliance. Merci de tes conseils ma chère. Il va contacter Kery. C’est une charmante personne cet Impérial...
- N : Ma tendre Haya, tu as les yeux qui brillent. Attention ma belle, ce n’est pas un lunaire, ça pourrait être de la traîtrise de se retrouver dans son lit.
- H : Arrête... Je ne couche pas avec le premier venu. Et puis, j’ai juste dit que c’était une charmante personne.
- N : Et tes yeux brillent !
- H : Parce que tu m’énerves !

QG41, arrivée de la Section d'intervention Spéciale et de quelques lunaires à l’Empire.

Les lunaires venaient de terminer leur changement d’uniformes rouges et finissaient de les ajuster. Comme ils étaient pour la plupart de vaillants et de puissants soldats, le Maréchal Guigui s’était déplacé jusqu’à eux afin de les accueillir comme il se le devait.

Nanouk s’était empressée d’aller rencontrer les quelques soldats tandis qu’Haya restait auprès de Virgile qui lui présentait ses connaissances.

Guigui arrivait auprès de ces soldats qui s’amassaient autour du Qg41. Il reconnut directement certains anciens impériaux et certaines têtes qu’il avait connu toute jeune recrue et qui revenaient maintenant en soldats expérimentés. Il était accompagné de Kirua son ami et colonel. Il s’adressa à l’assemblée pour leur souhaiter la bienvenue.
Durant son discours, il remarqua une femme au milieu de l’assemblée qui l’impressionna par sa beauté. Il était en train de fixer cette femme qui avait l’air un peu mystérieuse lorsque que kirua le sorti de son songe :

- Kirua : Hey mon cher ! Je crois que t’es en train de baver là, ferme-moi cette bouche.
- Guigui : Hein quoi ! Ah excuse moi c’est la fatigue.
- Kirua : Muais, pas de ça avec moi. Je vois bien que t’es en train de reluquer la petite nouvelle depuis toute à l’heure. A mon avis t’auras plus de chances avec l’autre. Elle a l’air d’avoir le contact plus facile, elle s’accroche pas à son frère comme celle que tu regardais et, surtout, elle a l’air plus facile à mettre dans son lit.
- Guigui : Arrête de t’imaginer n’importe quoi !
- Kirua : Tu crois que j’ai pas vu ton regard ? Quand tu la fixais, t’avais les yeux qui pétillaient. Elle te plaît et elle t’intrigue en plus, j’en suis sûr.
- Guigui : Tu as des infos sur elle ?
- Kirua : Ah tu vois elle t’intéresse ! J’ai juste entendu qu’on l’appelait par le nom de Haya tout à l’heure.

Guigui se mit à réfléchir, Haya, Haya il avait déjà entendu ce nom quelque part.
Il se saisit alors de son com-link, regarda ses messages archivés et retrouva alors le message de l’ancienne jeune lunaire, son histoire lui revint à la mémoire.
La fougue dont avait fait preuve cette femme intriguait d’autant plus Guigui et le poussait à s’intéresser à Haya car tout en elle l’intriguait : Elle était jolie et surtout mystérieuse. Que faisait-elle au milieu de cette puissante troupe de soldats ? Comment se fait-il qu’elle manifeste autant de fougue ?
Il avait envie d’en savoir plus sur elle. C’est pourquoi il avait pris la décision d’aller la voir à son campement la nuit tombée pour lui parler seul à seul en dehors de la présence de son frère.

A la fin de la soirée, Haya retourna au campement avec Nanouk. Alors qu’elles s’apprêtaient à s’endormir, Nanouk fit sursauter Haya.

- N : Alors, contente d’avoir vu ta charmante personne ?
- H : Mmh ?
- N : Fais pas celle qui dort, il t’a pas lâché une seule seconde des yeux.
- H : Et puis quoi encore ? Pourquoi une personne tel qu’un Maréchal ferait attention à moi ?
- N : Oh, arrête avec ça s’il te plait. Nous sommes des filles, dans un univers d’hommes non ?
- H : Bonne nuit.

Haya entendit Nanouk grommeler quelque chose, mais elle n’avait pas envie de comprendre. Elle sortit prendre l’air, remettre ses idées au clair. La vue de Guigui avait été une agréable surprise pour Haya. Mais se rappelait-il seulement d’elle ? Et puis, Nanouk avait raison. Durant toute la soirée, Haya avait fuit les regards de Guigui par timidité.
Des pas derrière elle la fit sursauter. Elle se retourna et l’aperçut. Elle sentit le rouge monter à ses joues.

- H : Maréchal... Pourquoi êtes-vous là ? Euh, excusez-moi, ce ne sont pas mes affaires...
- G : Je suis venu pour te connaître un peu mieux. Ca te dit de marcher un peu ?
- H : Euh... Bien sur...

Haya et Guigui commencèrent à marcher sous le ciel étoilé. La discussion allait bon train et les présentations vite faites.
Deux heures plus tard, Haya revint aux cotés de Nanouk, un sourire rêveur aux lèvres. Sa soirée avait été formidable...

Quelques semaines plus tard...

Haya ne regrettait en rien son changement de camp. Sa compa lui plaisait et les Impériaux avaient été très accueillants. Elle commençait à connaître beaucoup de visages.
Son manque d’expérience dans les armes faisait qu’elle se rendait souvent en première ligne pour soigner les blessés. Se retrouver aussi près de ses adversaires lui permettait d’obtenir quelques informations vagues sur leurs plans d’attaques. Chacune des informations qu’elle obtenait, si minimes soient-elles étaient prétextes à se rendre au bureau de Guigui, devenu plus qu’un maréchal pour elle. Ainsi, chaque soir, elle était à ses cotés, même si elle n’obtenait aucune information.

Un soir que Guigui était d’humeur bien reposée, Haya était assise à ses cotés, dans son bureau. Il s’adressa alors à elle :

- Guigui : Tu sais en ce moment je me sens de mieux en mieux. Depuis que tu es là, j’ai de moins en moins de soucis. En plus, l’empire va mieux, j’ai un E-M qui, j’espère, est stable et tu es là à mes cotés pour me soutenir. Cela me ravie. Tu sais Haya je suis bien avec toi, tu contribues pour beaucoup à ma sérénité en ce moment.

Haya commença alors à lui faire un massage et lui chuchota à l’oreille :

- Haya : Tu sais moi aussi je suis bien avec toi.

Guigui se retourna alors pour faire face à Haya. Il la tira vers lui pour lui donner un baiser et lui dit :

- Guigui : Haya, je t’aime. J’ai longuement réfléchi et... veux-tu m’épouser ?

Haya commença à avoir les yeux qui pétillaient de plaisir. Ce moment, elle l’attendait, mais ne sachant comment Guigui allait le prendre, elle n’avait jamais osé aborder le sujet. Elle prit les mains de Guigui dans les siennes, fit un signe de la tête et l’embrassa.

- Haya : Oui, je le veux...